Théâtre en mai 16'
Le festival du Théâtre Dijon Bourgogne s'est ouvert le week-end du 20 mai et se prolonge jusqu'au 29. La rédaction de Mouvement vous a préparé une petite sélection de spectacles (et de critiques) à cette occasion. À suivre...
Sous le regard bienveillant de sa marraine Maguy Marin, le rendez-vous annuel du TDB célèbre de joyeuses retrouvailles avec des artistes qui lui sont chers. Retour de l’enfant prodigue Maëlle Poésy, donc. Avant Avignon, elle présente Ceux qui errent ne se trompent pas, fiction politique dans laquelle une avalanche de votes blancs bouscule les règles trop bien huilées de nos démocraties malades. Retour du grand amateur de littérature Matthieu Cruciani qui subsume l’écriture virtuose de Gracq en rêverie hallucinogène (Un beau ténébreux). Retour, enfin, du groupe La galerie pour une suite (tout aussi barrée ?) de Vivipares. Ou les improbables aventures de méconnaissables Bukowski, Garland et Bowie.
Au sommaire :
* Une critique de Ceux qui errent ne se trompent pas de Maëlle Poésy, par Aïnhoa Jean-Calmettes
* Une critique de Timon et Titus du collectif Os'O, par Orianne Hidalgo-Laurier
* Une critique de Un beau ténébreux, mise en scène Matthieu Cruciani, par Aïnhoa Jean-Calmettes
* Une critique de No world / FPLL de Winter Family, par Aïnhoa Jean-Calmettes
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Critiques
Faust à la plage
En adaptant Un beau ténébreux, Matthieu Cruciani est le premier à porter l’écriture de Julien Gracq à la scène. Initié par l’auteur lorsqu’il était en camp de travail, et achevé en 1942, ce texte d’une beauté fulgurante met en jeu les désirs de transcendance d’individus oisifs. Et offre par là une étrange résonnance au contexte politique actuel.
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Critiques
Avalanche blanche
Kevin Keiss et Maëlle Poésy signent avec Ceux qui errent ne se trompent pas un apologue moderne qui vient éclairer, avec humilité, ce que l’on peut espérer d’un théâtre dit politique.
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Critiques
Les sens du non-monde
Winter Family propose d’explorer non pas le non-sens du monde, mais le sens du non-monde dans lequel nous vivons.
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Critiques réservé aux abonnés
La bourse ou la vie
Le metteur en scène allemand David Czesienski et le collectif français OS’O développent la structure du débat d’idées autour de la dette, de la violence et de la culpabilité.Timon/Titus transpose les tragédies shakespeariennes dans l’univers étouffant d’une réunion familiale de la grande bourgeoisie : le patriarche, à la double-vie, vient de mourir laissant ses cinq enfants – dont deux illégitimes – se disputer l’héritage.
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Critiques
Melting Pop
Mauvaise graine directement germée dans le fumier de la culture pop, Vivipares (posthume) - Brève histoire de l'humanité de Céline Champinot sème le dawa sur la scène dijonnaise. Une création parfaitement incarnée par les agitées de LA gALERIE.
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