À la fin du XIXe siècle, de fringants bourgeois se retrouvaient parfois pour assister au « Bal des folles », où l’on forçait des patientes d’un asile psychiatrique à danser pour divertir. Fascinée par cette vraie-fausse performance et les représentations de la folie à travers les âges, la chorégraphe danoise Mette Ingvartsen continue de nous rendre dingues avec Delirious Night. Une pièce où la danse devient révolte et exutoire, une chorégraphie en résistance face à l’épuisement contemporain, et une quête d’émancipation par le mouvement. (MB)