
Body Monologue, Anastasia Valsamaki © Alekos Bourelias & Christos Bourelias
Festival International des Brigittines
« Dans la solitude, le solitaire se ronge le cœur ; dans la multitude, c’est la foule qui le lui ronge » écrivait Nietzsche. Au Festival International des Brigittines, les artistes invités cherchent mille manières d’incarner la maxime. En résulte une forme de fébrilité dans le Body Monologue d’Anastasia Valsamaki qui déplace ses jambes avec l’incertitude d’une personne en rééducation. Les fantômes de Luis Marrafa profitent de son isolement pour l’envahir et répandre dans son corps des convulsions psychosomatiques (Ghost). Autre dérive intérieure, surréaliste celle-ci : Stigma de Kitt Johnson dont la peau écaillée et le dos noueux annoncent le début de sa métamorphose.
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