
Ivens Machado
L’autoritarisme d’un pouvoir peut se mesurer à son architecture : spectaculaire, rigide, oppressante. Les premières performances d’Ivens Machado dénonçaient la répression pendant la dictature brésilienne, inscrite dans la peau et les sens. Ses sculptures défient l’austérité des matériaux de construction, tels que le béton, en y injectant une physicalité et une sensualité bien humaine. Le Carré d’art rend hommage à cette figure du mouvement néoconcret qui a su réaffirmer un élan vital face à l’oppression des corps et des imaginaires.
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