
Velvet
Nathalie Béasse
Le rideau est toujours là, au début comme à la fin de toutes les pièces. Pourtant, ce n’est jamais lui qu’on applaudit. Lasse de cette injustice séculaire, Nathalie Béasse prend enfin les choses en main et dédie toute une pièce à ce fidèle allié scénique. Velvet se savoure comme un rêve lucide, sans trop réfléchir. Au programme : une mariée qui crache des marguerites, un homme d’affaires italien et sa mallette remplie de bûches, un général toujours de dos, une tête de sanglier empaillée et des mètres et des mètres de tissu. Il suffit de déplacer le regard pour que tout un monde s’offre à nous, caché juste derrière le rideau. (AB)
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