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On n’a pas fini de faire l’inventaire des conséquences du 7 octobre et du génocide à Gaza. Parmi les plus sinueuses : un millionnaire new-yorkais, communiste et converti à l’islam, se réfugie à Tunis pour protéger ses placements antisionistes. C’est devenu l’investisseur principal du Club Africain, l’équipe de la capitale, maison d’un peuple fiévreux et en colère. Mais la Tunisie est en pleine dérive autoritaire. Qui veut encore la chute du régime ? Visite de la galaxie « Fergie Chambers », haltérophile courtisé.


Un reportage extrait du n°126 de Mouvement



Il y avait deux évènements à ne pas manquer en ce week-end d’avril à Tunis : un procès et un match de foot. Pour le premier, le samedi, on avait appointé un juge proche du pouvoir, fermé l’accès au public et interdit les plaidoiries de la défense ; pour le second, le lendemain, on avait requis un arbitre international afin de garantir l’impartialité des débats. Le 19 avril, quarante-deux personnes comparaissaient dans le procès dit du « complot contre la sûreté de l’État ». On n’avait pas vu ça depuis vingt ans. Un casting cinq étoiles : des anciens responsables du parti islamo-conservateur Ennahdha, des militants des droits de l’homme, des diplomates occidentaux, un pauvre bougre dont le seul tort est d’avoir vendu sa voiture à un coaccusé plus célèbre que lui, et BHL. Après s’être octroyé les pleins pouvoirs en 2021, le président Kaïs Saïed fait étalage de sa paranoïa, renouant avec la tradition des Grands procès tunisiens sous Bourguiba et Ben Ali : prélevez u

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