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Scènes
Entre thérapie de couple et pamphlet sur la famille nucléaire, Rébecca Chaillon revient avec La Gouineraie. Tout en désordre, la metteuse en scène star et sa compagne racontent leur emménagement commun à la campagne. Tout le monde en prend pour son grade : les polyamoureux comme les adeptes de l’exclusivité, les modèles alternatifs comme les plus normatifs.
L’hôpital va mal, le théâtre aussi ! Et imaginez quand on combine les deux ? Ça s’appelle un Psychodrame et c’est la thérapie que propose Lisa Guez dans sa nouvelle création. Une équipe de soignantes y lutte pour sauver son service – spoiler : il faudra se battre.
Raconter le vertige de l’exil dans un food show rythmé par des vidéos hyperpop ? Et pourquoi pas ? Le Sud-Coréen Jaha Koo, connu pour ses spectacles multimédia, nous cuisine avec tendresse entre kimchi et nostalgie, humour et soupe aux algues.
D’où viendrait cet amour-haine qui unit frères et sœurs ? De très loin, selon Lafawndah et Trustfall. Le tandem musical en trouve la trace dans un mythe mésopotamien qu’il traverse le temps d’un conte chanté aux accent antiques.
Doit-on à tout prix croire ceux qui racontent des histoires ? Dans son spectacle documentaire Portrait de l’artiste après sa mort, le metteur en scène Davide Carnevali et le comédien Marcial Di Fonzo Bo enquêtent sur une mystérieuse affaire d’enlèvement et d’héritage. Un peu de concentration : le suspect n’est peut-être pas celui que vous croyez.
D’un classique de la littérature d’apprentissage – Martin Eden de Jack London –, l’autrice-metteuse en scène Alice Zeniter tire une fresque sur les impasses de la mobilité sociale. Ou comment le livre se démultiplie par le plateau.
La sud-africaine Ntando Cele ouvre le festival Next avec Wasted Land : un quatuor de chanteurs erre dans un monde post-apocalyptique et nous pousse à faire face aux conséquences de nos habitudes de consommation.
Lieu commun des pancartes de manif’, l’image du grand manitou déplaçant les masses du bout d’un fil n’épargne aucun dirigeant un peu trop oublieux de l’intérêt commun. Avec Le Ring de Katharsy, Alice Laloy prend la métaphore marionnettique au pied de la lettre. Au rythme de quatre matchs sans pitié, six pantins en chair et en os subissent les directives de leurs leaders.
Avec Marius, adapté du classique de Marcel Pagnol, Joël Pommerat propose une création ultra-classique autour de l’enfermement social. Un virage inattendu pour le virtuose de l’hyper-réalisme magique. Sauf à considérer l’étroite coïncidence entre l’asphyxiante paralysie de Marius et le parcours de vie des acteurs qui l’incarnent.